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CAP ROUGE OU ST AUGUSTIN ?

Il faudrait d'abord préciser.

«Les Campus Notre Dame de Foy et St Augustin forment Aux limites de Cap Rouge et de St Augustin, un vaste domaine de cinq cents acres de terre et de forêt entre le grand fleuve et le lac St Augustin...»

Ils sont marginaux par rapport à un système établi; en effet, ils dépendent de Saint Augustin Au point de vue municipal, mais sont plutôt rattachés à Cap Rouge Au point de vue religieux. Il est normal que nous disions plutôt Campus de St Augustin.

RÊVE AUDACIEUX RÉALISÉ

Déjà dans les années cinquante les Supérieurs des différentes communautés de Frères enseignants de la région de Québec s'entretenaient du regroupement des Écoles Normales. Il était onéreux de garder pour un petit nombre de jeunes religieux en formation un aussi grand nombre de professeurs hautement qualifiés. Pourquoi ne pas réunir toutes ces personnes dans une seule École Normale?

C'est le début d'un grand rêve. «LA Corporation du Campus Notre Dame de Foy a été créée en 1962, en vertu de la loi des Évêques catholiques romains. Le Campus lui même résulte de la mise en commun des ressources humaines et financières de cinq Communautés de Frères éducateurs: les Frères du Sacré Coeur, les Frères de l'Instruction Chrétienne, les Frères des Écoles Chrétiennes, les Frères Maristes et les Marianistes. Il a ouvert ses portes en septembre 1965.»

CAMPUS NOTRE DAME DE FOY

Pourquoi ce nom? Le premier choix des fondateurs du Campus s'était porté sur des terrains avoisinant l'Université Laval. Un magnifique boisé avait été acheté vis à vis l'usine de filtration des eaux à Sainte Foy. Des questions de taxes municipales forcèrent à changer de lieu mais le nom de NOTRE DAME DE FOY qu'on avait déjà choisi a été gardé.

UN PARC MAGNIFIQUE

   

 

«Il fut décidé, dès le début que le Campus ressemblerait à un grand parc où le calme et la beauté naturelle du site favoriseraient l'étude et le recueillement. L'aménagement du sol et l'aménagement paysagé ont donc été pensés en fonction de cet impératif... la vue d'ensemble présente une grand homogénéité puisque le vert s'étend partout, interrompu par les façades des pavillons, toutes en béton blanc...»

À ce moment, à St Anselme, l'agrandissement de l'Institut Ste Marie drainait des sommes importantes. Pourtant, malgré cela, les Marianistes avaient décidé de s'associer aux autres Frères enseignants dans le grand projet intercommunautaire.

LA RÉSIDENCE MARIANISTE

 
Cependant «le budget très limité imposait une cons-truction modeste. L'architecte s'est efforcé malgré cela de l'harmoniser aux autres im-meubles, beaucoup plus grands. Le plan est en forme de croix. La partie avant loge, sur trois niveaux, les chambres et la réception, alors que la partie arrière renferme les salles commu-nautaires...»

Il est curieux de constater que c'est la seule maison sur le Campus qui ne porte pas le nom du Fondateur de la Communauté. Alors que les autres se nomment au début Résidence La Salle, Pavillon André Coindre, Pavillon Jean de La Mennais, Pavillon Champagnat, la nôtre porte le nom de la Communauté: Résidence Marianiste.

Il fallait, disait on, imposer le nom «Marianistes» pour faire connaître la Communauté très peu répandue au Québec. Cependant, dans nos documents, nous rencontrons quelquefois le nom Pavillon Chaminade (M.C. no 18, no 19). Mais c'est surtout Pavillon Marianiste que nous entendrons pendant plusieurs Années. Récemment nous sommes revenus au nom d'origine : Résidence Marianiste.

DÉMÉNAGEMENT

Le 22 août 1965 les Annales mentionnent : «Aujourd'hui nous commençons le déménagement de la Villa Chaminade à Cap Rouge.» » C'est le départ d'une aventure nouvelle! Les futurs éducateurs marianistes sont réunis aux futurs éducateurs des autres Communautés.

Il est certain que du haut du ciel, le Père Chaminade devait se réjouir de ce rassemblement, lui qui a tant fait de son temps pour développer les Écoles NormAles. Pour lui, l'Annonce de lA foi en Jésus Christ devait partir des Écoles Normales. Car, c'était les lieux où étaient formés les «multiplicateurs de chrétiens», ceux qui iraient porter la Bonne Nouvelle dans toutes les régions déchristianisées.

LA GRANDE AVENTURE COMMENCE

En cette fin de septembre 1965 c'est le début de la grande aventure du Campus Notre Dame de Foy et de chacune des Résidences. La première année fut une année de rodage : quelques scolastiques (les jeunes religieux en formation) quelques aspirants. Des professeurs de chacune des Communautés...

DÉJÀ DES INTERROGATIONS

Lors de la bénédiction et de l'inauguration officielle de l'École intercommunautaire de Cap Rouge par le Cardinal Roy, le 16 octobre 1966, le Directeur Général du Campus présentait ce complexe en ces termes : «Nous inaugurons aujourd'hui une École Normale d'un type nouveau : une espèce de Nations Unies de cinq Communautés de Frères. Cette collaboration, cet oecuménisme en acte que nous vivons à l'heure actuelle, n'eût pas été pensable il y A 25 ans, n'était pas même réalisable, il y A 15 Ans. L'idée d'une école unique pour les Frères avait d'abord fait l'objet d'études sérieuses et de plusieurs rencontres au début des années 50.

L'École Normale Notre Dame de Foy est aux écoutes. Créée dans un but bien précis, la formation et l'instruction de ses jeunes religieux, elle se demande si sa vocation ne dépasse pas, à l'heure de la révolution tranquille du Québec et de la mise en application de Vatican II, les cadres qu'elle s'était d'abord fixés. Bien consciente d'une part qu'elle ne doit pas trahir la fin pour laquelle les Supérieurs des Communautés ont consenti de lourds sacrifices financiers, et d'autre part, voulant mettre au service d'une plus large clientèle l'équipement scolaire et les compétences académiques de son personnel, elle se demande qu'elle est la meilleure forme de collaboration au monde de l'éducation.»

C'est déjà l'Annonce des nombreuses activités qui animeront le Campus dans les années subséquentes.

ACTIVITÉS ESTIVALES

Le Campus est une fourmilière à longueur d'année. Après les cours réguliers des Normaliens durant l'année scolaire, les Résidences, l'été, se remplissent de professeurs de partout qui viennent se «recycler» » selon le mot à la mode. Nous sommes dans la grande mouvance de la Révolution Tranquille, du renouveau pédagogique, du Rapport Parent... Voici ce qu'on peut lire à ce propos dans nos documents de famille : «L'École Normale Notre Dame de Foy, à Cap Rouge, a été une véritable ruche durant les vacances d'été. Environ 1000 étudiants (plus de 450 à la première session et autour de 600 à la seconde) suivaient des cours, soit pour acquérir des crédits universitaires, soit pour compléter un Brevet d'enseignement. Notre Résidence fut employée à pleine capacité par des étudiants tant féminins que masculins.» (M.C. oct. 1966)

TRANSFORMATIONS INTERNES

À l'origine, comme toutes les autres maisons du Campus, la Résidence Marianiste devait abriter les jeunes religieux et les aspirants. On sait ce qui est arrivé au Québec juste au moment de l'inauguration de l'École Normale. Le bouleversement général de toutes les institutions religieuses, politiques et autres a fait que le mentalité des jeunes comme celle des plus âgés a été profondément modifiée. Il fallut à ce moment obvier à l'absence d'aspirants et, par suite, de jeunes religieux. On ouvrit alors plus largement la Résidence: furent acceptés les jeunes gens qui n'aspiraient pas nécessairement à entrer dans la vie religieuse mais à poursuivre des études spécialisées en vue de devenir professeurs. La maison, remplie de jeunes ayant besoin de beaucoup d'activités, se trouvait mal organisée. C'est pourquoi «…pendant l'année (1969) il y a beaucoup de discussions et de recherches pour adapter la maison, qui est devenue Résidence d'étudiants remplie au maximum : il faut isoler le haut de l'escalier Au dernier étage pour couper le bruit et fournir plus d'espace de détente aux étudiants... Le local le plus récupérable pour les activités des étudiants serait la chapelle. Elle est devenue trop grande pour une Communauté réduite et, à cause de sa situation, elle est trop chaude pour les prières de la fin du jour dès que le temps chaud arrive.

Après consultation auprès du Père Arsenault, provincial, ils entreprennent de relocaliser la chapelle dans un local prévu comme bibliothèque par l'architecte mais devenu une salle de télévision pour les étudiants par la suite. Après avoir divisé la salle en deux pour conserver un espace à la télévision, une chapelle ovale prend forme dans l'autre section, sous les conseils de l'architecte mexicain Roberto Guzmann et de son ami Janusz Chwaluczyk qui suivent de près l'évolution des travaux.

En même temps, un entrepreneur réalise la construction de la partie vitrée des portes de séparation tout en récupérant l'espace vide en haut de l'escalier pour faire une salle de télévision adjacente à la salle de communAuté.»

C'est à ce moment aussi que sera pensé l'aménagement de la salle de jeu du fond au dessus de la cuisine et qui deviendra le «Galion».

DISPARITION DE L'ÉCOLE NORMALE

LA réforme en éducation se continuait. Et l'École Normale a cessé d'exister car la formation des Maîtres relève de l'université depuis 1974. Le Campus devint alors un Collège et offrit de nouveaux cours, des cours de techniques qui ont attiré une clientèle nouvelle et nombreuse, une clientèle féminine.

C'est aussi à ce moment que les Marianistes, devant le manque de religieux désirant travailler à notre Résidence, ont demandé à la direction du Campus d'administrer la maison.

RÉSIDENCE DE JEUNES FILLES

C'est ainsi qu'au mois d'Août 1975, la maison se remplit de jeunes filles. L'administration de la Résidence est assurée par deux Frères du Sacré Coeur qui font communauté avec les Marianistes qui continuent d'enseigner au Collège. Cette situation se continuera pendant quatre ans. En août 1979, c'est une religieuse des Soeurs de St Louis de France qui deviendra animatrice de la Résidence. Pendant un an.

En août 1980, les Marianistes reprennent l'administration de la maison.

UTILISATION ESTIVALE

Avec la disparition de l'École Normale sont disparus aussi les cours d'été. Que faire de ces 600 chambres vides, du milieu de mai au milieu d'août? Une publicité active a été menée : il s'agissait de rentabiliser ces bâtiments. C'est alors que des Congrès nombreux et très variés se sont tenus sur le Campus. Été après été, les Résidences reçoivent un bon contingent de personnes pour des périodes plus ou moins longues.

La Résidence Marianiste ajoute aussi à son horaire d'été un certain nombre de rencontres des membres de la Communauté : assemblée annuelle des membres de la Province, retraite annuelle...

LES MARIANISTES AU CAMPUS NOTRE DAME DE FOY

     

Plusieurs Marianistes ont oeuvré pendant un temps plus ou moins long au Campus Notre Dame de Foy et à la Résidence Marianiste.

Mentionnons d'abord le Père Gabriel Arsenault qui fut le premier à trimer dur avant et pendant la construction. Quand on se souvient de tout ce qui se passait à ce temps là agrandissement de l'Institut à St Anselme, établissement de l'Unité Régionale, pourparlers en vue de la formation de l'autonomie des Marianistes du Canada qui aboutiront à la formation de la Province Marianiste Canadienne il convient de rendre un hommage particulier à celui qui, avec les Provinciaux des autres Communautés, à travaillé si fort à la réalisation de ce splendide lieu d'études qu'est le Campus Notre Dame de Foy.

Quelques uns y ont travaillé pendant quelques années : Dominique Martineau, Gustave Lamontagne, François Boissonneault (dans un premier temps comme professeur), Michel Lemay (dans un premier temps comme professeur ), Yves Beaudin, Dollard Beaudoin, Eugène Côté, André Labonté.

D'autres y ont fait leurs études (C'étaient les Scolastiques du temps) : Marcel Morin, Norbert Roy, Florian Royer Chabot, Jacques Demers.

D'autres y ont logé pendant leurs études universitaires : Fernand Bibeau, Jean Marie Larochelle, Raymond Roussin, John Kracher, Rosaire Côté, ou pour suivre une année doctrinale : Jean Charles Casista, Michel Lemay, ou en travaillant à l'extérieur : Jacques Hamel.

ADMINISTRATION DU CAMPUS

Le Conseil d'Administration du Campus (le C.A.) est composé de tous les Provinciaux de toutes les Provinces ou districts représentant les Communautés religieuses participantes. Ainsi, le Provincial des Marianistes est toujours présent à ces réunions. La Direction générale du Campus est assurée par un membre présenté par les Communautés religieuses. C'est ainsi que François Boissonneault a tenu les rênes du Collège de janvier 1978 à mai 1986.

L'AVENIR DU CAMPUS ET DE LA RÉSIDENCE

Que deviendra le Campus Notre Dame de Foy? Il est certain que le nombre restreint des candidats à la vie religieuse et le vieillissement des religieux actuels sont deux facteurs qui poussent en 1988 à étudier les possibilités de la passation de ce magnifique ensemble à une éventuelle corporation de laïcs. «Pendant combien de temps pensez vous encore «durer» comme Communauté, au Campus?» Telle est la question qu'on demande d'étudier dans les différents Conseils provinciaux. C'est donc dire que dans un avenir plus ou moins rapproché, il faudra songer à passer la main à d'autres.

Ce départ, quand il aura lieu, ne pourra laisser indifférents ceux qui ont tant travaillé à son élaboration et ceux qui y ont oeuvré pendant une bonne partie de leur vie. Mais, une chose est certaine c'est que la qualité de l'équipe de laïcs qui travaillent avec les Religieux depuis si longtemps ne laisse aucun doute sur la continuation de l'oeuvre: elle sera en bonne main.

La passation des rênes du Campus est maintenant faite depuis quelques années. Le Campus se porte bien.

Qu’est devenu la Résidence marianiste? En 1995, elle fut de nouveau administrée par le Campus. Depuis lors, elle a connu plusieurs vocations : département de la Petite enfance, département de la musique, département des pompiers, siège du Centre biblique. Pendant tout ce temps, une partie de la résidence a été réservée pour la Communauté qui paie pension au Campus.

En 2006, toute la partie non réservée aux Marianistes est occupée par l’administration du Camp Keno, camp de jour pour les jeunes de 6 à 15 ans.

En 2008, sur l’ensemble du Campus, l’activité se continue avec un effectif d’environ 1300 élèves. Cependant, il n’y a plus que trois religieux et ce sont trois Marianistes : Rosaire Côté, missionnaire en Côte d’Ivoire pendant 45 ans; Gérard Blais qui a enseigné au Campus de 1973 à 1998 et Raymond Boutin qui y a enseigné de 1970 à 1998.


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